La grande oxydation, série de singes

série d’aquarelles aux oxydes de métaux

Cette série d’aquarelles combine des oxydes de métaux, des minéraux et des cristalisations chimiques.

Ces œuvres proposent de rendre tangible l’effet de l’oxygène, source de toute vie, sur la matière et le monde, afin d’évoquer le fait qu’il n’y a pas d’équilibre définitif et idéal dans la nature.

Le milieu que nous habitons est le fruit d’une catastrophe de pollution, que l’on appelle la “grande oxydation” (création de l’oxygène qui forme maintenant en partie notre atmosphère par les premières cyanobactéries).

Cette crise écologique a eu lieu il y a 2,4 milliards d’années et semble être responsable de la première grande extinction de masse (celle des bactéries anciennes). Mais c’est aussi cette « pollution » massive de l’atmosphère par l’oxygène qui l’a rendu propice à la vie telle que nous la connaissons, celle des plantes et des animaux, prouvant par-là que le monde n’est pas une condition préalable mais une action du vivant.

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La grande oxydation, aquarelles au oxydes de métaux

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La grande oxydation, plaques de cuivre